camille_miko (
camille_miko) wrote2008-09-09 06:25 pm
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- bonne_nouvelle,
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Plaintes diverses et variées et une bonne nouvelle.
En ce moment, j'écris. Chose très bien, me direz-vous. Sauf que j'ai pas envie de publier.
J'ai pas envie de subir les commentaires "kro koul, la suiteuh ?", ni les absences de commentaire, ni ceux qui ne veulent rien dire "suite ?". J'ai envie de vraies reviews. De commentaires construits grammaticalement et orthographiquement. Je veux des gens qui commentent. Je veux retrouver une croyance en les lecteurs.
Je veux, je veux... Des lecteurs qui ne soient plus passifs, mais actifs. Je veux des lecteurs qui soient capable d'aligner deux mots sans fautes d'orthographe. Je veux du rêve. Je veux du ressenti. Je veux de la review qui ressemble à de la review !
Je veux des avis d'inconnus. Je veux faire des miracles.
Je veux croire à nouveau en ce que j'écris et en qui y lit. Je ne veux plus avoir la flemme de poster, en sachant que si je dépasse cette flemme, je serais déçue. J'ai envie d'un miracle. J'ai envie que quelque part quelqu'un ait envie de me lire, que ça ne soit pas juste "par hasard, parce qu'il n'a rien d'autre à faire.
__________________
L'autre jour, Tara me faisait remarquer que j'avais un discours très négatif sur les hommes. C'est vrai. A 100% vrai. Ils m'agacent, m'énervent et m'insupportent. Bref. Marre de l'espèce masculine (nan, parce que honnêtement, comment se dire qu'eux et moi, nous faisons parti de la même espèce ?).
Comment expliquer qu'avec eux, avec leurs regards, je me sente -dans le meilleur des cas- une paire de seins, de fesses, un sexe et une bouche ? Comment justifier que... Ces soit-disants "amoureux de la femme" ne me font ressentir qu'une espèce d'anatomie imparfaite ? Pourquoi est-ce que je ne serais que les morceaux d'un corps ? Des morceaux qui sont les seuls à être érotisés par un homme... A croire que ma définition, vue par un homme, se résume à des morceaux de moi, dans lesquels ou grâce auxquels il peut jouir. Comme si mes seules caractéristiques physiques étaient la seule base de leur intérêt pour ma personne, mais aussi les seuls choses auxquelles l'ont puisse s'intéresser.
Depuis Thomas, aucun homme n'est arrivé à me faire sentir autrement d'en morceaux érotiques. Et pour répondre tout de suite à la question, ce n'est pas parce que c'est après Tom. C'est juste qu'il est le seul homme qui ne m'a pas transformé en rondelles de désir.
Et alors que ces "amoureux du genre féminin" me transforment en bout de viande érotique, comment est-ce qu'une femme arrive à me faire sentir femme ? Comment peut-on se dire qu'une femme qui ne se réclame pas bi ou lesbienne puisse m'offrir à nouveau un corps entier ? Que ses mots me fassent me sentir belle, femme. Que je ne sois plus un sexe, des seins, des fesses, une bouche, mais aussi des courbes, un humour, des perversions, une intelligence, des mains, des idées, des cheveux, un corps dans son intégralité. Et pas juste un aspect physique, mais aussi des pensées, des espoirs, des bonheurs, des rires. Un corps et un esprit qui se mêlent et qui font une femme.
Pas juste un être fait pour son désir, mais aussi pour le mien. Un corps qui se tord de plaisir, un esprit qui allume le sien. Une femme qui me rend de nouveau femme, sans le vouloir, sans le rechercher. Juste avec sa sincérité, ses croyances. Qui me donne envie de piaffer d'impatience, de parler d'elle, de revenir à l'excitation adolescente d'un rendez-vous.
Une femme qui fait que j'ai les yeux qui brillent, qu'en ce moment ma bonne humeur reste et tendrait même à s'éterniser -à l'inquiétude généralisée-, que quelque part, j'ai envie de croire que mon destin de princesse -parce que oui, comme toutes les filles, j'ai un destin soit de princesse, soit de super-héroïne- m'ouvre ses bras.
_______________________
La bonne nouvelle du jour est que j'ai reçu la réponse de ma Doyenne. Je l'avais pas crié sur les toits, parce que j'étais pas sûre de mon coup, mais j'avais fait une lettre où je chouinais auprès de la Doyenne pour qu'elle m'autorise à faire ma mineure de Licence 3.
Je connaissais la technique "j'en demande plus pour avoir ce que je veux", la technique "je demande ce que ce veux, pour l'avoir". Là, j'ai découvert la technique "je demande ce que je veux et j'en ai encore plus".
Parce que cette gentille dame -dont j'ai un chouilla harcelé la secrétaire- m'a autorisé à faire ma mineure ET ma majeure de Licence 3. *sautille* Et ça, je m'y attendais pas...
J'ai pas envie de subir les commentaires "kro koul, la suiteuh ?", ni les absences de commentaire, ni ceux qui ne veulent rien dire "suite ?". J'ai envie de vraies reviews. De commentaires construits grammaticalement et orthographiquement. Je veux des gens qui commentent. Je veux retrouver une croyance en les lecteurs.
Je veux, je veux... Des lecteurs qui ne soient plus passifs, mais actifs. Je veux des lecteurs qui soient capable d'aligner deux mots sans fautes d'orthographe. Je veux du rêve. Je veux du ressenti. Je veux de la review qui ressemble à de la review !
Je veux des avis d'inconnus. Je veux faire des miracles.
Je veux croire à nouveau en ce que j'écris et en qui y lit. Je ne veux plus avoir la flemme de poster, en sachant que si je dépasse cette flemme, je serais déçue. J'ai envie d'un miracle. J'ai envie que quelque part quelqu'un ait envie de me lire, que ça ne soit pas juste "par hasard, parce qu'il n'a rien d'autre à faire.
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L'autre jour, Tara me faisait remarquer que j'avais un discours très négatif sur les hommes. C'est vrai. A 100% vrai. Ils m'agacent, m'énervent et m'insupportent. Bref. Marre de l'espèce masculine (nan, parce que honnêtement, comment se dire qu'eux et moi, nous faisons parti de la même espèce ?).
Comment expliquer qu'avec eux, avec leurs regards, je me sente -dans le meilleur des cas- une paire de seins, de fesses, un sexe et une bouche ? Comment justifier que... Ces soit-disants "amoureux de la femme" ne me font ressentir qu'une espèce d'anatomie imparfaite ? Pourquoi est-ce que je ne serais que les morceaux d'un corps ? Des morceaux qui sont les seuls à être érotisés par un homme... A croire que ma définition, vue par un homme, se résume à des morceaux de moi, dans lesquels ou grâce auxquels il peut jouir. Comme si mes seules caractéristiques physiques étaient la seule base de leur intérêt pour ma personne, mais aussi les seuls choses auxquelles l'ont puisse s'intéresser.
Depuis Thomas, aucun homme n'est arrivé à me faire sentir autrement d'en morceaux érotiques. Et pour répondre tout de suite à la question, ce n'est pas parce que c'est après Tom. C'est juste qu'il est le seul homme qui ne m'a pas transformé en rondelles de désir.
Et alors que ces "amoureux du genre féminin" me transforment en bout de viande érotique, comment est-ce qu'une femme arrive à me faire sentir femme ? Comment peut-on se dire qu'une femme qui ne se réclame pas bi ou lesbienne puisse m'offrir à nouveau un corps entier ? Que ses mots me fassent me sentir belle, femme. Que je ne sois plus un sexe, des seins, des fesses, une bouche, mais aussi des courbes, un humour, des perversions, une intelligence, des mains, des idées, des cheveux, un corps dans son intégralité. Et pas juste un aspect physique, mais aussi des pensées, des espoirs, des bonheurs, des rires. Un corps et un esprit qui se mêlent et qui font une femme.
Pas juste un être fait pour son désir, mais aussi pour le mien. Un corps qui se tord de plaisir, un esprit qui allume le sien. Une femme qui me rend de nouveau femme, sans le vouloir, sans le rechercher. Juste avec sa sincérité, ses croyances. Qui me donne envie de piaffer d'impatience, de parler d'elle, de revenir à l'excitation adolescente d'un rendez-vous.
Une femme qui fait que j'ai les yeux qui brillent, qu'en ce moment ma bonne humeur reste et tendrait même à s'éterniser -à l'inquiétude généralisée-, que quelque part, j'ai envie de croire que mon destin de princesse -parce que oui, comme toutes les filles, j'ai un destin soit de princesse, soit de super-héroïne- m'ouvre ses bras.
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La bonne nouvelle du jour est que j'ai reçu la réponse de ma Doyenne. Je l'avais pas crié sur les toits, parce que j'étais pas sûre de mon coup, mais j'avais fait une lettre où je chouinais auprès de la Doyenne pour qu'elle m'autorise à faire ma mineure de Licence 3.
Je connaissais la technique "j'en demande plus pour avoir ce que je veux", la technique "je demande ce que ce veux, pour l'avoir". Là, j'ai découvert la technique "je demande ce que je veux et j'en ai encore plus".
Parce que cette gentille dame -dont j'ai un chouilla harcelé la secrétaire- m'a autorisé à faire ma mineure ET ma majeure de Licence 3. *sautille* Et ça, je m'y attendais pas...